COLLAGES ET SCULPTURES GÉOMÉTRIQUES
EXPOSITION DU 5 AU 26 SEPTEMBRE
La galerie ARP est heureuse de vous annoncer son exposition de la rentrée "Albert Chubac, le tournant d'Aspremont" qui se déroulera du 5 au 26 septembre.
Vers 1965-1967, Albert Chubac crée de nombreuses structures modifiables en bois, chaque élément peint d’une couleur monochrome. Puis entre 1970 et 1980 , il va réaliser des constructions picturales en bois, mi-tableaux, mi-sculptures, puis des collages en cartons peints et collages de bois, puis des sculptures. Il multiplie à l’infini les combinaisons de formes géométriques et de couleurs simples en créant d’infinis assemblages poétiques et sensibles.
Dans le cadre de notre exposition nous présenterons une cinquantaine d'oeuvres sur papier et quelques sculptures illustrant le travail de l'artiste à partir des années 1990. Si dès cette période le formalisme de l'oeuvre de Chubac semble s'être figé dans un certain minimalisme, elle est très loin de s'ancrer dans le refus de toute expressivité subjective. Son vocabulaire n'évolue plus, mais se renouvelle sans cesse dans ses créations. Le mouvement, la joie des couleurs vives juxtaposéees nous invitent à feuilleter la pureté et le naturel de ces créations claires et accessibles qui nous fascinent. Où expérience et légereté se rejoignent...
ALBERT CHUBAC né Albert Louis Schupbach à Genève (Suisse) en 1920, décédé à Tourette-Levens (France -06) en 2008. Diplômé en 1947 de l’école des Beaux-Arts de Genève, proche du Nouveau Réalisme, membre de l’Ecole de Nice dès 1967, participe à partir de 1965 à de nombreuses expositions. En 1990 il réalise 4 grands mobiles pour le MAMAC de Nice. En 2004 grande rétrospective au MAMAC de Nice.
« J’ai beaucoup joué avec des rectangles, avec des losanges, avec des ronds, qui permettaient justement de varier, avec des limites, toujours dans le côté modifiable de mon. travail… »
S'inscrivant dans la droite ligne de ses compositions sur papier, ses créations en carton deviennent son travail de prédilection : de mise en oeuvre rapide et légère, il lui permet d'assembler rapidement les idées qui trottent dans sa tête.
Chubac exprime ainsi cette évolution : « je m’éloigne de plus en plus du ludique pour en arriver presque au minimal, à pouvoir m’exprimer avec le minimum de lignes, et le minimum de couleurs … »
Ces petites réalisations sont un jeu pour Albert; les soirs d'hiver, quand la nuit vient tôt, il s'amuse à "bricoler" dans le froid de petites sculptures sur sa table. Ces "maquettes" serviront ensuite pour la réalisation de grandes sculptures, de commandes officielles : il suffira de les agrandir !
Pour lui « la structure, la sculpture , et ses éléments dans l’espace apportent une troisième dimension que l’on n’a pas avec la toile : dans la toile, il n’y a qu’une seule dimension. Il y a aussi le relief que j’utilise dans mes collages……il n’y a pas une toile peinte de forme géométrique, c’est toujours des découpages qui sont collés, il y a toujours un relief, ou sur du carton ou sur la toile et les éléments dans l’espace, ce qui m’intéresse, ce sont les éléments dans l’espace… »